
Nous suivons la série de coups d'État en cours sur le continent africain, a affirmé l'Organisation arabo-africaine contre la corruption et les pots-de-vin.
Bien que nous condamnions tout changement de pouvoir non démocratique, nous rendons les régimes autoritaires dans le continent responsables des raisons qui ont conduit à l'intervention militaire dans la politique et sa tentative de mainmise sur la politique, a indiqué l’Organisation dans un communiqué.
"En raison de la domination familiale, de la corruption endémique et des pots-de-vin de la part de régimes impuissants et corrompus, la plupart des pays du continent souffrent de ce qui ressemble à la mort clinique : l'ignorance, la faim et la maladie, et parce qu'il est inévitable de changer cette situation qui jouit de la bénédiction des anciens colonisateurs, notamment de la France, il a fallu que les honorables et les héros de l'institution militaire bougent et s'alignent avec les aspirations du peuple, poursuit l’organisation.
La famille Bongo, qui dirige les Gabonais depuis 55 ans au nom de la franc-maçonnerie, a fait du Gabon, riche de ses ressources, l'arrière-jardin de la France, affamant son peuple et le privant de ses ressources, poursuit ledit communiqué.
Il est utopique à ceux qui croient que les peuples du continent africain accepteront la réalité de faire des jeunes énergies une nourriture essentielle des poissons des océans, en fuyant l’enfer dans les Etats qui ont causé leur retard et leurs souffrances.
Le sort des dirigeants du suivisme au Mali, au Niger, au Burkina Faso et au Gabon sera le même que celui du reste des régimes corrompus qui seront détruits par les peuples parce qu’ils vivent aujourd’hui à l’époque du « Printemps africain », un Printemps noir qui n’échouera pas, car les Africains bénéficieront des conditions qui étaient à l’origine de l’échec du Printemps arabe.
Nous, au sein de l’Organisation arabo-africaine contre la corruption, appelons tous les régimes du continent à renoncer à leur protection par les colonialistes et à rechercher une légitimité à l’étranger, car la seule légitimité est celle qui découle du peuple et de sa volonté.
Nous mettons également en garde tous les régimes africains, sans exception, contre ce qui a été réservé aujourd’hui à Ali Bongo, leur rappelant que « compter sur la France et ses alliés impérialistes ne sera d’aucune utilité, conclut le communiqué
Le Président : Mahmoudi Ould Saibout