
Comme c’est le week‑end, un peu de culture mauritanienne. Je veux que tout le monde comprenne qu’en Mauritanie, nous n’avons pas les problèmes que certains veulent faire croire.
Ce post n’est pas pour diviser ni polémiquer, mais pour défendre notre pays et rappeler que notre seul vrai défi, c’est le développement. Nos problèmes sont ceux que connaissent tous les pays du monde : pauvreté, exclusion, manque de formation et besoin de modernisation.
Être Bidan, c’est partager une langue, une histoire et des traditions qui nous unissent au‑delà des couleurs.
Les Bidans ont une seule langue, une seule culture et une seule histoire. Ils sont noirs et blancs, et forment un seul peuple. Haratines et Bidans sont indissociables.
Mais la Mauritanie, c’est aussi nos frères peuls, soninkés et wolofs, avec leurs langues et leurs cultures que nous respectons et que nous aimons.
Et au‑delà des langues et des traditions, il existe entre toutes nos communautés des liens de sang, un véritable melting pot qui fait la singularité de notre pays.
Les ennemis des Bidans ne sont pas les Haratines. Les Haratines ne sont pas les ennemis des Bidans. Les vrais ennemis sont l’analphabétisme, la pauvreté et l’exclusion.
Ni les Peuls, ni les Soninkés, ni les Wolofs ne sont des ennemis. Tous les Mauritaniens sont frères. Tous les Mauritaniens sont proches.
Et notre histoire en porte les preuves. Hemody en est un symbole. Il a été un très grand notable de la Mauritanie.
Dans une société très fermée, avant l’indépendance, il a travaillé, il s’est battu et il a construit sa réussite. Son exemple montre que la réussite naît de l’effort, jamais de l’origine.
Même si j’utilise LinkedIn principalement pour des raisons de business, ce message en fait partie. Plus nous serons unis, plus nous serons forts, plus nous travaillerons, et plus il y aura d’opportunités pour chaque Mauritanien.
Haratines, Bidans, Peuls, Soninkés et Wolofs ont un ennemi commun : la pauvreté, l’analphabétisme, le manque de formation et l’exclusion.
Mais nous avons aussi un objectif commun : le développement de la Mauritanie.
Nous devons cesser de nous regarder à travers la couleur de notre peau ou la langue que nous parlons.
La Mauritanie a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles, unis dans l’effort, le travail et la dignité.
Et au fond, l’important, c’est que nous nous comprenions et que nous nous entendions pour construire notre pays, sans laisser aucun citoyen au bord de la route à cause de sa couleur de peau ou de sa langue.
Et que les politiciens extrémistes comprennent que le temps de leur fin est arrivé.
Dahah Hemody