L'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a rompu avec bon nombre de ses précédents actes de violence et de mépris d’avant son déferrement en prison, tels que son dédain pour les autorités et plus particulièrement pour les agents de sécurité, ont rapporté des sources généralement bien informées à l’agence « Taqadoum » de Communication.
L’ex Chef de l’Etat est devenu par ailleurs moins violent au plan physique et se réserve désormais d’adresser des mots avilissants aux agents chargés de le surveiller, qu’il qualifiait auparavant d'hypocrites et d'informateurs, comme il en avait l’habitude avant son déféremment en prison.
Aziz est devenu plus enclin à la piété, priant souvent et égrenant son chapelet, manifestant aussi, semble-t-il des remords cachés pour tout acte qu’il aurait commis, dans son conflit avec la justice envers les parties et les personnes qui sont totalement étrangères à son affaire et à son pourrissement menant vers l’escalade ayant conduit finalement les autorités judiciaires à mettre fin à son assignation à résidence et à son emprisonnement.
Non loin de ce sujet, il semble que les partisans et les sympathisants de l'ancien président ainsi que son Collectif de défense et le président du parti Ribat Saad Ould Louleid, ce dernier qui avait promis de déclencher une révolution irréversible et généralisée en soutien à Ould Abdel Aziz, n’affichent plus le même enthousiasme et ferveur d’antan envers leur idole, sans que les observateurs et les médias puissent en connaître les raisons.
En effet, on ne sait pas si ce relâchement spectaculaire des rangs de l’ancien président mauritanien est consécutif à des consignes données par l’intéressé en personne à ses sympathisants ou est le résultat d’une décision prise par ces mêmes parties, sous la pression des services de sécurité, qui semblent être déterminées cette fois à imposer la sécurité et la tranquillité, et à affronter avec force tout ce qui pourrait déstabiliser le pays.
Il est à noter que le juge chargé du dossier de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait décidé de le déférer en prison il y a environ deux semaines, quelques jours après qu'il ait cessé de venir signer à la direction de la sureté nationale