La marche contre le « discours de haine » organisée le 09/01/2019 par le gouvernement mauritanien à Nouakchott, avec une mobilisation sans précédent, a été suivie, le jeudi d’après, par des cours dans tous les établissements scolaires de Mauritanie, conformément à l’esprit de la circulaire 001/2019 MENFP émanant de la ministre Naha Mint Hamdy Ould Mouknass.
Dans ce cadre, l’ENI d’Aioun que dirige le professeur Abdallahi Sao, un homme d’expérience et une notabilité de renom dans la capitale du Hodh Gharbi, a une série de cours sur ladite thématique au profit des élèves - maîtres et des élèves de l’école annexe. Pour cela, elle a invité une personne ressource de qualité, le Procureur de la République près du Tribunal du Hodh El GHARBI, pour présenter une conférence sur « le danger des discours haineux et de toutes formes de racisme et de ségrégation.
Ainsi, l’assistance composée d’élèves instituteurs ont pu faire la part des choses en comprenant les « complications » mais surtout les risques encourus par tout individu menaçant par ses propos la cohésion sociale. Les réseaux sociaux, devenus depuis un certain temps un lieu de « pugilat verbal » et de propagande néfaste seront considérés désormais comme un canal à surveiller pour que ce venin n’atteigne pas d’innocents citoyens qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
Encore une fois, le président de la République, en sonnant la mobilisation contre le discours de haine, comme il l’a fait, il y a dix ans contre le danger du terrorisme, prouve que pour lui, la sécurité est la priorité numéro un, parce que, sans ce préalable, aucun développement, disons, aucune action visant à l’amélioration de la vie des citoyens ne peut être envisagée de façon convenable.
Mohamed Ould Brahim
