Voyage : Nouakchott vu par Mbarek Ould Beyrouk

sam, 13/10/2018 - 13:43

Journaliste, conseiller à la présidence, il a écrit tous ses livres dans la capitale mauritanienne. Voici quelques-uns des lieux où il aime à se rendre régulièrement.

Au fil des pages, dans les livres de Mbarek Ould Beyrouk, des mondes évanouis reprennent vie. Dans son dernier roman, Je suis seul (Elyzad, 112 pages, 14 euros), un vent de poésie souffle à nouveau sur le désert du Sahara. Un homme, prisonnier d’une ville occupée par les jihadistes, se réfugie chez une amie. Il y ressasse ses souvenirs, liés aux braquages de sa jeunesse, à ses amis perdus en mer et à cet arrière-arrière-grand-père qui avait incité au jihad, des années auparavant…

Beyrouk est arrivé à l’âge de 15 ans à Nouakchott, mais il reste attaché à Atar (centre-ouest de la Mauritanie), où il est né en 1957. « Les Nouakchottois ne se définissent pas comme tels, peu de gens de ma génération sont nés ici, confie l’écrivain. Malgré tout, le quart du pays est là, dans la capitale politique. »

Play Video

C’EST À NOUAKCHOTT QUE LE FONDATEUR DE MAURITANIE DEMAIN VIT ET ÉCRIT TOUS SES LIVRES

Cet homme au regard malicieux porte en lui le Sahara : l’aire d’influence de sa famille, originaire du sud du Maroc (Guelmim), s’étend jusqu’à Tombouctou, et sa grand-mère est d’origine 

RÉSERVÉ AUX ABONNÉS | 11 octobre 2018 à 15h08 | Par Justine Spiegel - envoyée spéciale à Nouakchott

Jeune Afrique 

Actualités