
Avec l’élection du député de Zouerate Cheikh Ould Baya, à la tête de l’Assemblée nationale, le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz trace le premier jalon de ce qui devrait être l’après 2019. La nouvelle Assemblée nationale, qui dispose des pleins pouvoirs pour légiférer, au nom du Peuple souverain, peut décider de ce que sera la République, à partir du moment où elle est entrée en fonction, et suivant l’agenda des projets de loi que le gouvernement soumettra à son appréciation.
Et que l’opposition le comprenne : seuls l’intégrité du territoire national et la forme républicaine sont protégés par la volonté du peuple et par la force de la constitution. Tout le reste, y compris l’ouverture des mandats ou leur maintien en la forme actuelle, relève de l’appréciation du peuple. Si la majorité actuelle décide qu’il faut changer, elle a la latitude de le faire parce que le peuple lui en a donné mandat, au moins pour cinq ans.
La Rédaction