
Le verdict des dernières élections a encore donné raison au président de la République. Le modèle « islamiste » proposé par le parti « Tawassoul », version locale des Frères musulmans, n’a pas convaincu les mauritaniens dont l’Islam fait partie intégrante de leur vie de tous les jours.
L’islam politique, dont les dégâts, dus aux extrapolations, ont provoqué la destruction de pays comme l’Irak, le Yémen, la Libye et la Syrie, n’aura pas d’emprise en Mauritanie. Le président Aziz a raison de mettre en garde contre ce « péril » dont les victimes sont, au premier chef, des populations qu’on entraine dans des considérations de division entre « bons » et « mauvais » musulmans, « bons » et « mauvais » mauritaniens, alors que les Idéologues de cette théorie de l’intrusion du religieux politique dans une pratique démocratique qui se doit d’être apaisée se trouvent en Turquie et au Qatar.
Cette volonté de travestir les réalités nationales à des fins politiques a été un échec total. Avec seulement 14 députés et moins de dix mairies, Tawassoul doit comprendre que son « modèle » de gouvernance a failli en Mauritanie. Et accepter de le changer s’il n’est pas, tout simplement, remis en cause par des autorités qui font passer la paix sociale et la sécurité nationale avant toute autre chose.
La Rédaction