L’Agence « Taqadoum » de Communication a appris auprès de sources généralement bien informées, que la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique, une organisation philanthropique belge reconnue d’utilité publique et créée par l’ancien patron des patrons mauritaniens, Mohamed Bouamatou et des avocats spécialisés dans la défense des droits de l’homme, recense jour après jour la fortune du Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, de son Epouse et des autres membres de sa famille.
Les sources précitées évoquent dans le cadre de cet inventaire, le démembrement de richesses colossales de l’homme fort de Nouakchott et de son cercle familial restreint dans des Etats occidentaux et arabes et plus particulièrement en France, aux États-Unis, en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et au Maroc.
Le Royaume chérifien vient en tête de la liste des pays où ce gigantesque empire bâti en moins d’une décennie continue de s’agrandir et de s’étendre de manière considérable, avec une prépondérance de l’investissement immobilier et foncier.
Les mêmes sources ont cité par ailleurs des fonds énormes appartenant au Président Aziz et aux siens en Mauritanie, notamment dans la capitale Nouakchott et les brousses de Tirz Zemour, dans le Nord mauritanien.
Les biens de la Fondation Rahma de bienfaisance comme les centaines de camions et plateformes loués aux sociétés ATTM et Tasiast n’ont pas échappé au dit recensement, qui a touché tout jusqu’au plus petit détail.
Toujours à ce propos, certains se sont interrogés comment abandonner toute cette grosse fortune au Président après son départ du pouvoir, au moment même où la Mauritanie a besoin de ses biens pour se libérer des spectres de la faim et de la pauvreté, dans lesquels le pays est enlisé depuis des années.
Rappelons que la Fondation soutient des projets à but non lucratif afin de renforcer les droits humains en Afrique.
Ces autres buts sont: l’Etat de droit et la démocratie; l’égalité des chances par l’éducation, la justice, la santé, la culture et les droits de l’Homme; la transparence de la vie publique et la lutte contre la corruption.