De nombreux présidents de partis, analystes et observateurs politiques se sont plaints de l’actuel cours pré-électoral des futures consultations législatives, régionales et municipales, qui devraient être organisées le 13 mai, en particulier la panne persistante du site Web de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI).
En effet, tous se sont interrogés sur la crédibilité des prochaines élections tant que les critères de leur transparence requise et nécessaire n’est pas respectée à la lettre.
Une transparence d’ailleurs promise par le Président Ould El Cheikh Ghazoauni aux Envoyés des Nations Unies et des États-Unis qui se sont rendus successivement à Nouakchott et étaient reçus au palais présidentiel.
Une transparence qui restera formelle et par conséquent absente des actions de la CENI à la lumière de sa gestion malsaine de ses gigantesques ressources estimées à plus de 8 milliards ouguiyas anciennes.
Ceci en sachant que le coût de la conception et de la mise à jour d’un site web ne dépasse pas 100 000 ouguiyas anciennes par mois.
Le fait également que ni l’opinion publique, ni les listes et personnes candidates n’ont d’accès des nouvelles données quotidiennes et à la portée de tous, compromet sérieusement la crédibilité de ces élections et expose ces consultations à une large manipulation et au contrôle préalable de leurs résultats par les parties dirigeantes.
Ce qui revient à dire l’organisation attendue d’élections téléguidées pour plébisciter les candidats du parti Insaf au pouvoir et les partis de la Majorité, tous confrontés à des jeunes concurrents féroces et déterminés à infliger une défaite cuisante et inoubliable au parti au pouvoir et à ses affidés politiques.
