La gendarmerie : presque rien après le général N’Diaga Dieng

dim, 02/12/2018 - 23:03

Le général de division Sultan devrait partir à la retraite en 2019 et, selon les connaisseurs du corps de la gendarmerie, il aura vécu, tout son passage durant, sur la « rente » laissée par son prédécesseur, le général N’Diaga Dieng. Une réorganisation – presque – parfaite, avec le système de zonage, des constructions et des équipements modernes qui ont permis à la gendarmerie d’accomplir sa mission de la meilleure façon possible.

Ce qu’on voit aujourd’hui en faisant le tour de l’Etat-major de la gendarmerie nationale, montre combien le Général N’Diaga Dieng a bien travaillé avant d’aller à la retraite pour laisser derrière lui un honorable héritage, qui continue d’immortaliser ses empreintes indélébiles sur ce corps devenu en quelques années, un acteur principal de la sécurité des citoyens et des biens.

Des bureaux modernes, climatisés, des cours spacieuses, des jardins verts, des logements confortables, des équipements auto et autres, des formations à l’intérieur et à l’extérieur, constituaient la formule de travail de ce fils du Brakna de façon générale et de la moughataa de Boghé en particulier, qui continue à servir, à sa façon, son pays en bon patriote qu’il est.

Cela ressemble, donc pour le corps de la gendarmerie, depuis le départ du général bâtisseur N’Diaga Dieng à ce qu’on pourrait qualifier « d’expédition des affaires courantes ». Le mérite, s’il faut le rechercher, c’est de n’avoir pas détérioré des acquis que le prédécesseur du général Sultan a minutieusement élaboré grâce à un engagement sans faille et la connaissance d’un corps de prestige comme la gendarmerie.

 

La Rédaction 

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