
L’ex Premier ministre et éminent haut cadre mauritanien, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf (MOML), aurait été convoqué ce vendredi matin, 16 novembre courant, au palais présidentiel de Nouakchott, révèlent plusieurs sites.
Rentré fraichement, MOML devait être reçu par le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, qui se trouvait entre temps, en France, pour assister aux côtés de dizaines de Chefs d’Etat, à l’anniversaire du centenaire de l’Armistice de la première Guerre Mondiale et au Forum de Paris sur la Paix.
Dr Moulaye n’a cessé d’être cité, au cours de ces derniers mois parmi les grands favoris présidentiables aux consultations décisives de 2019 ; non pas seulement pour la confiance dont il bénéficie de la part du Chef de l’Etat mauritanien Ould Abdel Aziz, mais bien plus pour ses nombreuses qualités difficiles à réunir par le même homme.
MOML est un civil, un technocrate de haut niveau, un haut cadre en bon rapport avec la Grande muette et avec le peuple mais surtout et surtout un joker difficile à abattre s’il est présenté par les forces de l’opposition réunie pour briguer sous leur houlette la Magistrature suprême et se mesurer au candidat du pouvoir.
Vu ce profil hors pair de MOML qui jouit d’une grande et large réputation, au sein de l’armée, de l’UPR le parti au pouvoir, de l’administration et même de l’opposition ainsi que d’un profil de fonctionnaire international au parcours doré et politiquement correct pour la communauté internationale, on comprend pourquoi Moulaye fait l’objet de toutes les convoitises pour le pari présidentiel de 2019.
C’est d’autant vrai que l’erreur du choix du candidat idéal pour cette échéance serait fatale et que les prétendants réellement sûrs, capables de rassembler une Mauritanie hétéroclite, socialement et économiquement tiraillée se comptent sur les doigts d’une main.